vendredi 18 février 2011

L'agriculture au Sahara

Rolland Georges,

Les progrès récents de l'agriculture 
au Sahara,

16 p.

(1ère éd. 1898),



Enumère les perfectionnements apportés aux procédés de culture « indigène » par la Société Agricole et Industrielle du Sud Algérien dans les 3 oasis qu’elle créées à Ourir, Sidi Yahia et Ayata (dans la région de l’Oued Rir’) :

1° en ce qui concerne le palmier-dattier, elle a substitué au travail à la bêche le labour à la charrue, aux plantations en vases et pépinières, qui en donnent, enfin, aux carneaux d’amenée, trop perméables, des caniveaux et tuyaux en terre cuite qui ont permis de récupérer pour l’irrigation du volume d’eaux.

2° Comme culture intercalaires, la Société dirigée par M. Rolland a pratiqué, outre celle de l’orge et de la luzerne, un certain nombre d’essais, parmi lesquels les semis d’asperges ont pleinement réussi.



ROLLAND Georges (1852-1910). Ingénieur en chef des Mines, membre de la Commission de direction du Comité des Forges de France, maître de Forges à Gorcy, président de la Société des Aciéries de Longwy, de la Société française métallurgique, administrateur-délégué de la Société métallurgique de Gorcy, de la Société agricole du Sud-Algérien, vice-président du Comité de perfectionnement de la Revue de Métallurgie. Sorti l'un des premiers de l'École Polytechnique et de l'École supérieure des Mines, Georges Rolland, peu de temps après sa nomination en qualité d'Ingénieur au Corps des Mines, fut attaché au cabinet de Freycinet, ministre des Travaux publics, et bientôt désigné pour faire partie d'une des grandes Commissions techniques chargées d'étudier le chemin de fer transsaharien. Il accompagna cette Commission dans toutes ses explorations. S'attachant à l'étude de l'hydrographie de l'immense région saharienne que devait traverser la voie transsaharienne, il observa spécialement le régime des eaux souterraines et se rendit compte du parti qu'on pouvait en tirer.

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